Le Festival In d'Avignon - Crédit photo : Christophe Raynaud / Festival d'AvignonCirque, musique marionnettes, contes, comédie. Il va falloir se décider. Soudain, le coup de cœur est unanime : ça sera Le Loup est revenu car l’affiche nous a déjà fait beaucoup rire. On a tous envie d’y aller aujourd’hui, allez on tente !
Nous voilà partis en bus, il fait frais. Le paysage défile par la vitre. Ça y est on distingue le Palais des Papes au loin et sa vierge dorée. On est arrivé.
A notre descente une chaleur plutôt douce ressurgit en même temps que le sifflement entêtant des cigales jusque-là camouflé par le double vitrage. On s’avance à pas de course vers le théâtre qui n’est pas loin mais ne nous attendra pas. Les affiches tapissent les murs du centre-ville et les enfants émerveillés les dévorent des yeux. Notre chemin est rythmé par des comédiens en parade, des musiciens et festivaliers tantôt pressés tantôt rêveurs.
Le théâtre est en vue, et nous parvenons par bonheur à obtenir les trois billets que nous convoitions tant. Le spectacle est au-delà de nos attentes. Il est drôle, plein de couleurs de rebondissements. Les rires des enfants ponctuent l’histoire comme des applaudissements. La représentation est terminée. On s’est tous régalés même si Camille me confie sans trop l’assumer qu’il a eu un peu peur du loup…
En sortant de notre parenthèse théâtrale, nous revoilà dans ce merveilleux tourbillon. Cette frénésie incessante et unique qui caractérise la cité des papes chaque mois de juillet !
On prend toujours un moment pour un passage express dans notre musée préféré (il est gratuit et sur le chemin, pourquoi s’en priver !), le Museum Requien. Là aussi on y croise un loup, décidément…
Ce loup affamé nous a ouvert l’appétit. Direction le Grand Café Barretta où on adore s’attabler à l’ombre du grand arbre centenaire. La place Saint-Didier a retrouvé sa splendeur d’antan et les enfants prennent un plaisir systématique à y poursuivre ces pauvres pigeons. On s’installe alors pour déjeuner. Il est 14h30…on n’a pas vu le temps passer mais qu’importe.
Le temps est comme suspendu et nous voilà partis à la recherche d’un prochain spectacle dans notre programme aux pages cornées en attendant nos sirops.
On repart, slalomant dans la foule qui elle ne s’est jamais arrêtée. Les enfants fixent un point en l’air, la grande roue panoramique multicolore semble nous appeler.
Elle aussi fait partie de notre rituel estival et même si là c’est moi qui en ai un peu peur, le regard de mes enfants une fois au sommet efface immédiatement mes quelques appréhensions et je finis même par ne plus vouloir en descendre
