
Parler de théâtre est chose courante. Beaucoup en parlent, beaucoup l'écrivent, beaucoup le "font" le pratiquent, parfois sans trop y penser. Mais si le théâtre lui-même pouvait parler, que dirait-il ?
C'est la question que s'est posée la musicologue et dramaturge Natalia Di Bartolo. Elle a eu l'idée originale de "personnifier" le théâtre, de lui permettre de s'exprimer à la première personne. Et, comme il se doit, il le ferait en vers et parlerait avec la voix de l'acteur et metteur-en-scène Simone Migliorini. Et pour la première fois en personne sur la scène, le Théâtre, suprême Enchanteur de l'humanité, s'est exprimé avec la musique enchanteresse du compositeur français Eric Breton, au piano. Le personnage de la sorcière Zoé, prend vie par la voix splendide de la soprano franco-espagnole Lydia Mayo, elle incarne un personnage souffrant, exprimé avec sincérité et vraisemblance, esquissant un autoportrait au pouvoir ancestral et à la dénonciation sous-jacente.
Située dans un futur hypothétique, la pièce en question est en réalité d'une grande actualité. La présence métaphorique de la sorcière Zoé qui, présomptueusement voudrait aussi se qualifier d'"enchanteresse", incite le théâtre à raconter son histoire. Mais aussi à dénoncer les négligences, les abandons, les déformations, défections qui, dans le passé et le présent l'ont offensé, blessé, presque poussé à l'abandon, au point de l'amener à se retirer au milieu de ses encres magiques colorées et de ses volumes infinis remplis d'écrits qui lui sont dédiés, dans une solitude silencieuse d'extrême souffrance, jusqu'à songer à ne plus vouloir exister.
Spectacle dans le cadre de la Semaine italienne.
Située dans un futur hypothétique, la pièce en question est en réalité d'une grande actualité. La présence métaphorique de la sorcière Zoé qui, présomptueusement voudrait aussi se qualifier d'"enchanteresse", incite le théâtre à raconter son histoire. Mais aussi à dénoncer les négligences, les abandons, les déformations, défections qui, dans le passé et le présent l'ont offensé, blessé, presque poussé à l'abandon, au point de l'amener à se retirer au milieu de ses encres magiques colorées et de ses volumes infinis remplis d'écrits qui lui sont dédiés, dans une solitude silencieuse d'extrême souffrance, jusqu'à songer à ne plus vouloir exister.
Spectacle dans le cadre de la Semaine italienne.
Prestations
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Animaux non acceptés
Tarifs
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Payant, tarifs non communiqués
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Horaires
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Le 12 octobre 2025
- 17:00